HYMNE DE L'ALGERIE (KASSAMAN)

L’hymne national de l’Algérie à été crée en avril 1955. L’hymne national d’Algérie a été créé pendant la guerre d’Algérie à Alger.
Moufdi Zakaria, militant nationaliste pendant la guerre d’Algérie, est approché en 1955 par Rebah Lakhdar à la demande d’Abane Ramdane et Benyoucef Benkhedda, qui lui demandent d’écrire un hymne national.
Moufdi Zakaria
Abane Ramdane
Benyoucef Benkhedda
Zakaria propose très vite un poème, Fach’hadou (« Témoignez-en ! »), qu’il aurait, selon une version répandue, écrit avec son sang sur les murs de la cellule 69 de la prison Barberousse, le 25 avril 1955 ; celui-ci est immédiatement adopté, puis renommé Kassaman (« Nous jurons ! »).
La première composition musicale de l’hymne est écrite par l’Algérien Mohamed Touri, à Alger1. Cette composition n’étant pas jugée satisfaisante, on demande alors au Tunisien Mohamed Triki de composer la musique, avec l’aide d’une chorale algérienne, à Tunis. Son résultat n’ayant lui non plus pas été retenu, on demande finalement à Mohamed Fawzi, compositeur égyptien, d’écrire la partition musicale de l’hymne1. Cette dernière composition reste, aujourd’hui, la musique de l’hymne algérien. Kassaman a été officiellement adopté comme hymne national peu après l’indépendance de l’Algérie, en 1963.
Mohamed Triki
Mohamed Fawzi
L'HYMNE DE L'ALGERIE
قسما بالنازلات الماحقات
و الدماء الزاكيات الطاهرات
و البنود اللامعات الخافقات
في الجبال الشامخات الشاهقات
نحن ثرنا فحياة أو ممات
و عقدنا العزم أن تحيا الجزائر
فاشهدوا… فاشهدوا… فاشهدوا…
نحن جند في سبيل الحق ثرنا
و إلى استقلالنا بالحرب قمنا
لم يكن يصغى لنا لما نطقنا
فاتخذنا رنة البارود وزنا
و عزفنا نغمة الرشاش لحنا
وعقدنا العزم أن تحيا الجزائر
فاشهدوا… فاشهدوا… فاشهدوا…
يا فرنسا قد مضى وقت العتاب
و طويناه كما يطوى الكتاب
يا فرنسا ان ذا يوم الحساب
فاستعدي وخذي منا الجواب
ان في ثورتنا فصل الخطاب
و عقدنا العزم ان تحيى الجزائر
فاشهدوا… فاشهدوا… فاشهدوا…
نحن من أبطالنا ندفع جندا
و على أشلائنا نصنع مجدا
و على أرواحنا نصعد خلدا
و على هاماتنا نرفع بندا
جبهة التحرير أعطيناك عهدا
و عقدنا العزم أن تحيا الجزائر
فاشهدوا… فاشهدوا… فاشهدوا…
صرخة الأوطان من ساح الفدا
اسمعوها واستجيبوا للندا
و اكتبوها بدماء الشهدا
و اقرأوها لبني الجيل غدا
قد مددنا لك يا مجد يدا
و عقدنا العزم أن تحيا الجزائر
فاشهدوا… فاشهدوا… فاشهدوا…
Qasamân bi-n-nâzilâti l-mâḥiqât
Wa-d-dimâʾi z-zâkiyâti ṭ-ṭâhirât
Wa-l-bunûd il-lâmiʿâti l-khâfiqât
Fi-l-jibâli š-šâmikhâti š-šâhiqât
Nahnu thurnâ fahayâtun aw mamât
Wa ʿaqadnâ l-ʿazma ʾan tahya l-jazâʾir.
Fa-šhadû ! Fa-šhadû ! Fa-šhadû !
Nahnu jundun fî sabîl il-haqqi thurnâ
Wa ʾilâ-stiqlâlinâ bi-l-harbi qumnâ.
Lam yakun yusghî lanâ lammâ nataqnâ
Fa-ttakhadhnâ rannat al-bârûdi waznâ.
Wa ʿazafnâ naghmat ar-raššâši laḥnâ
Wa ʿaqadnâ l-ʿazma ʾan tahya l-jazâʾir.
Fa-šhadû ! Fa-šhadû ! Fa-šhadû !
Yâ firansâ qad madhâ waqt ul-ʿitâb
Wa tawaynâhu kamâ yutwa l-kitâb
Yâ firansâ inna dhâ yawm ul-hisâb
fa-staʿiddî wa khudhî minnâ l-jawâb
Inna fî thawratinâ fasl al-khitâb
Wa ʿaqadnâ l-ʿazma ʾan tahya l-jazâʾir.
Fa-šhadû ! Fa-šhadû ! Fa-šhadû !
Nahnu min abtâlinâ nadfaʿu jundâ
Wa ʿalâ ašlâʾinâ nasnaʿu majdâ.
Wa ʿalâ arwâhinâ nasʿadu khuldâ.
Wa ʿalâ hâmatinâ narfaʿu bundâ.
Jabhat ut-taḥrîri aʿataynâki ʿahdâ
Wa ʿaqadnâ l-ʿazma ʾan tahya l-jazâʾir.
Fa-šhadû ! Fa-šhadû ! Fa-šhadû !
Sarkhat ul-awtâni min sâhi l-fidâ
Ismaʿûhâ wa-stajîibû li-n-nidâ
Wa-ktubûhâ bi-dimâʾi š-šuhadâ
Wa-qraʾûhâ li-bani l-jîli ghadâ
Qad madadnâ laka yâ majdu yadâ
Wa ʿaqadnâ l-ʿazma ʾan tahya l-jazâʾir.
Fa-šhadû ! Fa-šhadû ! Fa-šhadû !
Nous jurons ! par les tempêtes dévastatrices abattues sur nous
Par le sang noble et pur généreusement versé
Par les éclatants étendards flottant au vent
Sur les cimes altières de nos fières montagnes
Que nous nous sommes dressés pour la vie ou la mort
Car nous avons décidé que l’Algérie vivra
Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin !
Nous sommes des combattants pour le triomphe du droit
Pour notre indépendance, nous sommes entrés en guerre
Nul ne prêtant oreilles à nos revendications
Nous les avons scandées au rythme des canons
Et martelées à la cadence des mitrailleuses
Car nous avons décidé que l’Algérie vivra
Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin !
Ô France ! le temps des palabres est révolu
Nous l’avons clos comme on ferme un livre
Ô France ! voici venu le jour où il te faut rendre des comptes
Prépare toi ! voici notre réponse
Le verdict, Notre révolution le rendra
Car nous avons décidé que l’Algérie vivra
Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin !
Nos braves formeront les bataillons
Nos dépouilles seront la rançon de notre gloire
Et nos vies celles de notre immortalité
Nous lèverons bien haut notre drapeau au-dessus de nos têtes
Front de libération nous t’avons juré fidélité
Car nous avons décidé que l’Algérie vivra
Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin !
Des champs de bataille monte l’appel de la patrie
Écoutez le et obtempérez !
Écrivez-le avec le sang des martyrs !
Et enseignez-le aux générations à venir !
Ô Gloire ! Vers toi nous tendons la main !
Car nous avons décidé que l’Algérie vivra
Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin !
LE DRAPEAU ALGERIEN

Le drapeau de l’Algérie, est constitué de deux bandes verticales d’égale largeur, verte à la hampe et blanche au vent, et comporte en son milieu un croissant rouge entourant une étoile à cinq branches, issus du symbolisme islamique. Diverses versions prétendent retracer la création du drapeau actuel et le font remonter à la fin des années 1920 ou au milieu des années 1930, il a connu diverses ébauches au cours de l’histoire du mouvement national algérien avant d’acquérir sa forme actuelle.
Il devient le drapeau officiel du Front de libération nationale (FLN) et du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) durant la guerre d’Algérie puis de l’État algérien indépendant en 1962. Ses caractéristiques précisa » es, au niveau des motifs et des proportions, sont définies officiellement le 25 avril 1963 par la loi 63-145.
Selon Khaled Merzouk, la bande de couleur verte représente la verdure (terre et agriculture). Le blanc représente la paix. Le croissant et l’étoile rouge sont des symboles musulmans. L’étoile représente plus spécifiquement les cinq piliers de l’islam.
LA GUERRE D'ALGERIE
Elle oppose principalement le Front de libération nationale (FLN), à l’origine de l’insurrection, et sa branche armée l’Armée de libération nationale (ALN, constituée de moudjahidines, djoundis, moussebilines, etc.) à l’armée française (comptant troupes d’élite (parachutistes, légionnaires), goums marocains jusqu’en 1956, gardes mobiles, CRS, appelés du contingent ou supplétifs musulmans).
Entre 1952 et 1962, 1 343 000 appelés ou rappelés et 407 000 militaires d’active (soit 1 750 000 militaires) ont été envoyés en Algérie. Près de 180 000 musulmans algériens (réguliers et supplétifs) ont également combattu du côté français pendant la guerre d’Algérie20 (d’autres chiffres, « gonflés », ont été lancés à des fins de propagande21).
Le conflit se double d’une guerre civile et idéologique à l’intérieur des deux communautés, donnant lieu à des vagues successives d’attentats, assassinats et massacres sur les deux rives de la Méditerranée. Côté algérien, elle se traduit par une lutte de pouvoir qui voit la victoire du FLN sur les partis algériens rivaux, notamment le Mouvement national algérien (MNA), et par une campagne de répression contre les Algériens pro-français soutenant le rattachement de l’Algérie à la République française. Par ailleurs, elle suscite côté français l’affrontement entre une minorité active hostile à sa poursuite (Libéraux d’Algérie, mouvement pacifiste), une seconde, favorable à l’indépendance (les « porteurs de valises » du Réseau Jeanson, le Parti communiste algérien) et une troisième, voulant le maintien de l’« Algérie française » (Front Algérie française, Jeune Nation, Organisation armée secrète (OAS)).
Selon Guy Pervillé, le nombre d’Algériens engagés dans l’un et l’autre camp (partisans de la présence française et FLN) serait du même ordre de grandeur[réf. nécessaire].
Cette guerre s’achève à la fois sur la reconnaissance de l’indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962, lors d’une allocution télévisée du général de Gaulle faisant suite au référendum d’autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d’Évian du 18 mars 1962, sur la naissance de la République algérienne démocratique et populaire, le 25 septembre, et sur l’exode d’une grande partie des Pieds-Noirs (au nombre d’un million).
POURQUOI AVOIR CHOISI CE PAYS ?
J’ai choisi ce pays car je trouve que l’histoire de ce pays est sympa.
J’ai choisi ce pays aussi car je suis Algérien et que j’étais le seul dans le groupe qui à potentiellement envie d’en parler. Je ne voulais pas faire le même pays qu’une autre personne donc je n’es pas hésité.
Pour plus de précision en Algérie je suis de M’sila et d’Alger.
M'sila

Alger

Contact
Me contacter…(pour une bonne note)
fares.messili@gmail.com
https://www.linkedin.com/in/farès-yamin-messili-265226182