DESCRIPTION DES ANIMAUX
LES MAMMIERES EN VOIE DE DISPARITION
S’ils appartiennent à la grande famille des vertébrés comme les oiseaux et les poissons, les mammifères se distinguent globalement par leurs poils et par le fait que la plupart allaitent leurs petits. On y retrouve notamment les primates, les félins, les rongeurs et même les cétacés, tous vivipares hormis l’ornithorynque qui fait office d’exception en pondant des œufs.
Sur plus de 5000 espèces de mammifères en tout, plus de 80 sont d’ores et déjà considérées comme éteintes. Impossible désormais de croiser le grizzly mexicain ou le vison de mer, qui parcourait les zones côtières d’Amérique du Nord jusque dans les années 70. Environ 1200 autres sont aujourd’hui menacées, des espèces les plus minuscules à la colossale baleine bleue.

Le panda roux
Doté d’une fourrure épaisse lui permettant de résister au froid, le panda roux se retrouve en haute altitude entre la Chine, l’Inde et le Népal.
Grand amateur de bambou, le mammifère souffre du déclin de sa principale source de nourriture causée par l’expansion humaine.
Dans l’Himalaya oriental, les populations d’Hommes ont doublé en quelques décennies tandis que le panda roux a reculé de près de 50%.
La baleine bleue
Pas de répit pour le plus grand mammifère marin de la planète. En un siècle seulement, les baleines bleues sont passées de 250 000 individus à 5000.
En cause notamment, la surpêche et l’acidification des océans qui perturbe les cycles migratoires et la recherche de nourriture.


L'ours polaire
Une peau noire, de petites oreilles, des pattes légèrement palmées, l’ours polaire s’est parfaitement adapté au climat arctique.
Aussi à l’aise dans l’eau que sur la neige fraîche, le plus grand carnivore terrestre est pourtant devenu l’un des symboles du réchauffement climatique tandis que son territoire, la banquise, ne cesse de disparaître année après année.
Le tigre
Sauvé de justesse de l’extinction il y a quelques années, à l’époque où la chasse aux trophées était à la mode, le tigre est un super-prédateur connu pour être le plus grand félin sauvage.
Son déclin est désormais dû à d’autres facteurs tels que la mise en place de nouvelles cultures, le braconnage et la raréfaction de ses proies.


L'Orang-Outan
Avec sa fourrure rougeâtre et ses bras puissants, l’orang-outan a notamment élu domicile dans les forêts tropicales indonésiennes où il peut grimper en hauteur à la recherche de nourriture.
Menacés par la disparition de leur habitat au profit de la culture de palmiers à huile, ce sont environ 25 orang-outans qui disparaissent chaque jour.
LES POISSONS EN VOIE DE DISPARITION
En eau douce ou en eau salée, dans les eaux froides ou chaudes du globe, la majeure partie de la vie marine et aquatique est sur le chemin de l’extinction. Au-delà des conditions climatiques qui perturbent les océans, ce sont aussi la surpêche et les pratiques destructrices pour les fonds marins qui font aujourd’hui peser de lourdes menaces sur la biodiversité.
Les poissons constituent pourtant des maillons essentiels de nombreuses chaînes alimentaires et remplissent une multitude de missions écologiques. Mais aujourd’hui, c’est une espèce sur trois qui est menacée d’extinction. 7% de toutes les espèces marines ont d’ores et déjà disparu en l’espace de 70 ans et la moitié des stocks de poissons encore existants connaissent un renouvellement de plus en plus difficile.
L'hippocampe
Rarement observé dans la nature, l’hippocampe est un petit poisson d’une quinzaine de centimètres que l’on retrouve dans les eaux tempérées et tropicales de la planète, sous une cinquantaine d’espèces différentes.
Utilisé dans la médecine chinoise traditionnelle et vendu comme souvenir aux touristes, il est aujourd’hui mis en péril par la surpêche et la destruction de son habitat naturel.


Le poisson Lune
Derrière son aspect préhistorique, le poisson-lune est un géant tranquille pouvant mesurer jusqu’à trois mètres de long.
Une envergure qui le protège de la plupart des prédateurs mais qui ne peut rien contre le chalutage de fond.
Rien qu’en Méditerranée, ce type de pratique entraîne la pêche accidentelle de 70 à 90% de poissons-lunes.
L'espadon
Un corps aérodynamique, un long bec fendant les eaux, l’espadon compte parmi les poissons les plus rapides des océans avec une vitesse de pointe d’environ 120 km/h.
Touchée par la pollution et la destruction de son écosystème, l’espèce est en déclin. L’espadon chinois a été déclaré éteint au tout début de l’année 2020.


La raie manta
Pouvant atteindre les 7 mètres d’envergure, l’élégante raie manta entreprend de longs voyages pour se reproduire, guidée par les courants marins.
Des courants marins aujourd’hui modifiés par le réchauffement climatique, entraînant d’importants bouleversements sur sa migration.
Le requin baleine
Plus grand poisson du monde, le requin-baleine est un animal migrateur que l’on retrouve dans les eaux chaudes et tempérées de la planète.
L’Homme, à travers la pêche ciblée ou involontaire, représente aujourd’hui sa principale menace.
Selon les régions du globe, ses populations ont déjà chuté de 63% en l’espace de quelques décennies.

LES OISEAUX EN VOIE DE DISPARITION
Indispensables à la régulation de bon nombre de petites espèces d’animaux, les oiseaux sont révélateurs de l’alternance des saisons mais aussi des bouleversements climatiques. Et aujourd’hui, les ciels se vident à une vitesse vertigineuse.
Sur près de 11 000 espèces d’oiseaux recensées au total, environ 1500 sont considérées comme vulnérables ou en danger. Près de trois milliards d’oiseaux ont ainsi disparu en Amérique du Nord en cinquante ans, et le phénomène s’observe également beaucoup plus près de nous. Pesticides, migrations perturbées par le changement climatique, les campagnes françaises ont perdu environ un tiers de leurs populations d’oiseaux en l’espace de quinze ans.

Le kakapo
S’il est le plus gros perroquet du monde, le kakapo est aussi l’un des rares oiseaux à ne pas pouvoir voler, ce qui le rend particulièrement vulnérable.
Déjà mis en danger par une reproduction lente et compliquée, l’espèce au plumage d’un vert profond doit aussi faire face à la déforestation et à l’introduction d’espèces nuisibles.
Le harfang des neiges
Le harfang des neiges que l’on retrouve en Arctique fait partie de ces prédateurs dont le régime alimentaire repose en grande partie sur le lemming, un petit rongeur semblable à un hamster.
Avec le changement climatique et la modification des vallées glaciaires, le lemming se fait cependant de plus en plus rare, compliquant les repas du hibou.


Le macareux moine
Derrière sa silhouette bicolore un peu rondelette et son bec orange, le macareux moine se retrouve principalement en Atlantique Nord mais aussi dans les Côtes-d’Armor, dans la réserve naturelle des Sept-Îles où il est devenu une espèce incontournable.
La pollution lumineuse et la prolifération de nouvelles espèces prédatrices entraînent cependant le recul de ses populations.
Le cobra royal
Pouvant mesurer jusqu’à six mètres, le cobra royal est le plus long de tous les cobras et peut tuer d’une simple morsure en 15 minutes seulement.
On le retrouve dans divers milieux d’Asie du sud-est où la progression humaine menace son territoire jusqu’en altitude.

Le bec-en-sabot du Nil
Il inquiète avec ses longues pattes sombres et ses yeux perçants, le bec-en-sabot du Nil est un étonnant échassier typique de l’Afrique de l’Est.
À l’instar de nombreuses autres espèces d’oiseaux, le braconnage et le drainage des zones humides où il réside remettent en question sa survie à long terme.


L’aigle impérial
L’aigle impérial bénéficie d’une vaste aire de répartition allant de la steppe eurasienne aux pays bordant le sud-est de la Méditerranée qu’il regagne durant les saisons plus froides.
La destruction des espaces naturels par l’Homme réduit pourtant peu à peu ses habitats et ses zones de chasse.
LES REPTILES EN VOIE DE DISPARITION
Ils nous répugnent, ils nous inquiètent et ils ont traversé des millénaires. Voilà 300 millions d’années que les reptiles parcourent la surface du globe, parfois dans des milieux très hostiles qu’ils occupent aujourd’hui grâce à un long processus d’adaptation.
Souvent considérés pourtant comme moins intelligents que les mammifères, certains varans ou diverses formes de crocodiliens démontrent des comportements tout à fait évolués. Tantôt proies ou prédateurs, les reptiles sont des maillons essentiels des écosystèmes terrestres et connaissent un déclin alarmant.
Près de 20% d’entre eux sont aujourd’hui menacés d’extinction, que ce soit par le réchauffement climatique, la déforestation ou la fragmentation de leur habitat pour le développement des activités humaines.
La tortue luth
Le plus gros reptile de la planète a perdu près de 70% de sa population en une quinzaine d’années seulement.
Considérée comme «en préoccupation mineure» jusqu’en juillet 2019, la tortue luth est désormais «en danger d’extinction» dans l’Atlantique Nord où la pêche accidentelle et l’érosion des plages font des ravages.


Le dragon d’eau
Comme son nom l’indique, le dragon d’eau élit généralement domicile près d’un point d’eau, au cœur des forêts chaudes et humides dans lesquelles il se nourrit d’insectes, de fruits et de petits mammifères.
La destruction de son habitat rend cependant sa survie de plus en plus difficile.
Le cobra royal
Pouvant mesurer jusqu’à six mètres, le cobra royal est le plus long de tous les cobras et peut tuer d’une simple morsure en 15 minutes seulement.
On le retrouve dans divers milieux d’Asie du sud-est où la progression humaine menace son territoire jusqu’en altitude.


Le varan de komodo
Jusqu’à trois mètres de long pour environ 70 kg, le varan de komodo est la plus grande espèce de lézard au monde.
Réparti à travers une poignée d’îles d’Indonésie, il n’en reste aujourd’hui que 5700 individus et leur population est en déclin.
Le gavial du Gange
Reconnaissable à la forme particulière de sa mâchoire, le gavial du gange est une espèce sacrée de crocodile, aujourd’hui décimée pour la qualité de sa peau.
L’accroissement du trafic fluvial et la destruction de son habitat font également peser d’autres menaces.
